Article paru le 16 Juillet 2021
S’écartant des vagues scénarios mélant dystopie et utopie débattus par nombre d’architectes et d’urbanistes, de philosophes et de sociologues en 2020, Alfonso Femia et Paul Ardenne ont analysé de manière transversale les thèmes de la vulnérabilité pandémique et pré-pandémique et la nécessité de développer une nouvelle façon de coexister et ce, à travers l’urbanisme et l’architecture. Quatre problématiques, toutes étroitement liées, émergent de ce dialogue : la relation entre la pandémie et la vulnérabilité ; les voies possibles pour adapter la ville à ses propres changements ; l’école et l’habitat comme moteurs de l’évolution.
Ce livre ne propose ni recette miraculeuse ni solution instantanée pour la ville : concevoir une “bonne ville” requiert la collaboration de tous ceux qui y vivent et qui, y vivant, travaillant, s’amusant et étudiant, conditionnent et partagent l’architecture mais aussi les lieux, les émotions et les sentiments.
La ville est “bonne” si elle peut être responsable et écologique. Pour œuvrer en faveur de cette “bonne ville”, toutes les générations doivent s’engager dans la recherche du meilleur habitat possible, en donnant une dimension civique à la mission individuelle et communautaire.
L’ouvrage est paru en version originale italienne (La Città Buona, per una architettura responsabile) aux éditions Marsilio.
Editions Ante Prima – AAM, 96 pages, 15 €.