Argumentaire :
Une façade Art Déco emblématique côté Seine. Une nouvelle peau de verre à l’ondulation douce rue de Rivoli. Une structure aérienne tout de métal et de verre. Des ornements intérieurs solaires, fleuris et colorés. Une grande verrière, promesse de lumière. Un chef d’œuvre de l’Art nouveau. Après 15 ans de travaux et une rénovation d’envergure, la Samaritaine rouvre ses portes.
Cette « cathédrale du commerce moderne » – ainsi qu’Émile Zola se plaît à le formuler dans le roman Au Bonheur des Dames– renoue avec son faste d’autrefois. La restauration, qui comprend une nouvelle programmation variée, rend hommage aux desseins des Cognacq-Jaÿ et aux visions des architectes Frantz Jourdain et Henri Sauvage. Porté par une équipe internationale où le savoir-faire des agences SANAA, François Brugel, SRA Architectes et Maison Édouard François s’est doublé de l’excellence de nombreux artisans d’art, le chantier s’est déroulé sous l’œil averti de l’architecte en chef des monuments historiques Jean-François Lagneau.
Les auteurs :
Professeur d’histoire de l’art contemporain, Jean-Baptiste Minnaert enseigne à Sorbonne-Université et à l’école de Chaillot. Il est spécialiste de l’œuvre d’Henri Sauvage.
Critique, journaliste, rédacteur en chef de la revue Techniques & Architecture jusqu’en 2008, Jean-François Pousse est aussi conseiller scientifique et co-commissaire d’expositions. Régulièrement, il publie des biographies d’architectes et des monographies consacrées à des bâtiments d’exception.