La France de l’entre-deux-guerres. Celle, florissante, de Poincaré et celle, frappée par la crise du Front populaire. Depuis l’Exposition des arts décoratifs de Paris en 1925, les stations balnéaires, hivernales et thermales se sont mises à l’heure de l’Art Déco. La reconstruction des régions dévastées par la guerre, puis l’équipement du pays posent la question du style. Les architectes se partagent en camps antagonistes. Il y a les partisans d’une intégration des caractères régionaux, ceux en faveur d’un style monumental national et ceux qui prônent une esthétique utilitaire libérée de toute attache avec l’histoire.
Après 1930, pour combattre les effets de la crise, les gouvernements successifs lancent des programmes de grands travaux. Des ingénieurs comme Eugène Freyssinet et des entreprises comme Limousin dessinent et réalisent des ouvrages d’art spectaculaires qu’autorise la nouvelle technique du béton précontraint.