Point de référence incontournable pour qui visite Bruxelles, le Palais Stoclet édifié de 1905 à 1911 par l’architecte autrichien Josef Hoffmann, à la demande d’Adolphe Stoclet, un ingénieur belge qui avait séjourné à Vienne. Ce somptueux palais de marbre, entièrement aménagé par les Wiener Werkstätte -ateliers artisanaux créés par Hoffmann et Koloman Moser- et dont la salle à manger est décorée par Gustav Klimt, influencera en profondeur la jeune génération d’architectes. Parmi ceux-ci, le neveu d’Adolphe Stoclet, Robert Mallet-Stevens, qui trouvera sa propre voie en s’exerçant à des variations sur le style Sécession.
Le livre retrace l’influence déterminante de la » Wiener Secession » -un mouvement qui rejette l’extravagance décorative de l’Art Nouveau au profit d’une approche géométrique- sur l’architecture de la capitale belge, notamment à travers quelques figures de créateurs aujourd’hui oubliés dont émerge, entre autres, celle de Léon Sneyers, le fondateur de » L’Intérieur « , une galerie dédiée essentiellement à l’Art viennois.