Présentation de l’ouvrage
Il dessinait et peignait la mer, les vagues, le plancton phosphorescent, les marins et leurs femmes les attendant mélancoliquement sur les quais, les filets et les cordages, puis des paysans, des champs et des labours, des chemins creux, les arbres qu’il voyait de la fenêtre de son atelier, des scènes bibliques, les horreurs de la guerre et les suppliciés d’Espagne et de Buchenwald, il écrivit Le puits du pays du malheur. Après la guerre, sa palette se fit moins sombre, il allait vers l’abstraction et la lumière quand la mort, qu’il avait tant de fois mise en scène dans son habit de squelette et ses apparitions macabres, l’emporta. Il avait 53 ans. Il fut autant marin que peintre.