Présentation de l’ouvrage
Jean-Jules Eggericx (1884-1963) est internationalement connu pour être l’auteur de deux cités-jardins remarquables édifiées à Bruxelles à partir de 1921, Floréal et Le Logis, aujourd’hui classées monuments, et qui ont servi de cadre à plusieurs films dont La Rupture de Claude Chabrol et Toto le Héros de Jaco Van Dormael avec Michel Bouquet.
Réfugié en Angleterre pendant la Grande Guerre, Eggericx visite et analyse Letchworth, la première cité-jardin construite d’après les idées du théoricien Ebenezer Howard. Son exil britannique et son travail comme ingénieur dans une usine aéronautique, ont métamorphosé le jeune architecte. De retour à Bruxelles en 1919, le plus british des architectes belges va se consacrer aux rapports intimes qui lient l’architecture et la nature. Non seulement dans ses cités-jardins, mais aussi dans ses autres constructions, maisons, centres de santé – notamment à Bredene –, immeubles à appartements, théâtres, bibliothèques… Son pavillon à l’exposition de Paris 1937 fut plébiscité par la critique de l’époque. Après la Seconde guerre mondiale, il sera l’urbaniste-conseil pour la reconstruction de la ville d’Ostende.
Il fut proche de Victor Horta chez qui il a travaillé, et sera invité en 1928 par Henry van de Velde à enseigner à l’école de la Cambre, le Bauhaus bruxellois. Membre des Congrès internationaux d’architecture moderne (Ciam), Eggericx, à l’encontre des architectes prônant un style international passe-partout, plaide pour l’intégration des édifices modernes dans leur milieu.
Les auteurs
Maurice Culot, Marc Dubois, Geoffroy Grulois, Irène A. Lund, Typhaine Moogin, Raf Steels, Francis Strauven, Lauréline Tissot.